Locations saisonnières : Définition
Les locations saisonnières sont des logements loués pour une courte durée, c’est-à-dire inférieure ou égale à 90 jours (sauf certaines exceptions). Toujours meublées, ces habitations sont généralement destinées aux vacanciers, mais elles peuvent également intéresser des profils variés : professionnel en déplacement, personne à la recherche d’une location de courte durée, etc.
Sans plus attendre, voici en quoi consistent les locations saisonnières et leur définition afin de tout savoir sur ce mode d’investissement immobilier.
Locations saisonnières : en quoi consistent-elles ?
Outre leur courte durée, les locations saisonnières se caractérisent par plusieurs éléments, qui les distinguent des autres typologies de location :
- Le logement est loué meublé, c’est-à-dire doté de l’équipement nécessaire pour y vivre ;
- Les loyers et les charges peuvent être réclamés à l’avance par le propriétaire ;
- Le bien immobilier ne peut pas constituer la résidence principale du locataire ;
- Le contrat de location ne peut pas être renouvelé.
Quelles sont les règles autour des locations saisonnières ?
Des règles précises s’appliquent à toutes les locations saisonnières. Par exemple, comme évoqué dans la partie précédente, le logement doit obligatoirement être meublé. Il doit donc comporter l’ensemble des meubles et équipements prévus par le décret du 31 juillet 2015 (électroménager pour la préparation des repas, literie complète…).
Le contrat de location n’est pas censé durer plus de 3 mois, sauf dans certaines régions particulièrement touristiques comme la Côte-d’Azur, où il peut être étendu à 6 mois.
Notez également que les locations saisonnières ne sont pas soumises aux mêmes contraintes techniques que les locations longue durée. Ainsi, le propriétaire n’a pas l’obligation de remettre un dossier DPE au locataire, ni de réaliser un état des lieux.
Quel régime fiscal s’applique aux locations saisonnières ?
Les locations saisonnières bénéficient d’un régime fiscal avantageux. En effet, puisque le logement est loué meublé, il est possible de bénéficier du statut de loueur en meublé. Si vous ne dépassez pas 32 900 € de revenus annuels, vous pouvez jouir d’un abattement de 50 %.