Marché immobilier d'Occitanie : focus sur Toulouse et Montpellier
En 2024, le marché immobilier d'Occitanie révèle des dynamiques intéressantes à Toulouse et Montpellier. Malgré une relative stabilité des prix, on observe une hausse des négociations qui reflètent un marché en mutation. Quelles sont les tendances notables de ces deux métropoles ?
En 2024, le marché immobilier d'Occitanie révèle des dynamiques intéressantes à Toulouse et Montpellier. Malgré une relative stabilité des prix, on observe une hausse des négociations qui reflètent un marché en mutation. Quelles sont les tendances notables de ces deux métropoles ?
L'Occitanie, région dynamique du Sud de la France, connaît une évolution intéressante de son marché immobilier en 2024. Cet article se concentre sur les deux principales métropoles de la région : Toulouse et Montpellier, et offre un aperçu des tendances actuelles, des prix et des comportements des acquéreurs dans ces villes attractives.
Tendances générales du marché
Toulouse : l'attrait de la périphérie
À Toulouse, le premier semestre 2024 a été marqué par une augmentation de la demande pour les maisons individuelles avec jardin en périphérie. Cette tendance est largement attribuée à l'essor du télétravail, qui a modifié les critères de recherche des acquéreurs. Les Toulousains semblent privilégier désormais des espaces de vie plus grands et plus verts, quitte à s'éloigner un peu du centre-ville.
Montpellier : une stabilité relative
Du côté de Montpellier, le marché semble connaître une légère détente. Les professionnels constatent un meilleur taux d'aboutissement des projets d'achat, notamment grâce à l'accompagnement des chasseurs immobiliers.
Cependant, les délais entre le début de la recherche et l'acceptation d'une offre se sont légèrement allongés, ce qui témoigne d'une certaine hésitation des acheteurs et d'un marché un peu moins tendu qu'auparavant.
Évolution des prix
Toulouse : stagnation et ajustements
À Toulouse, le prix moyen du mètre carré s'établit autour de 3 500 €. Depuis janvier, on observe une certaine stagnation, voire une légère baisse sur certaines typologies de biens, notamment les grandes maisons dans les quartiers aisés. Cette évolution pourrait refléter un ajustement du marché face à la demande croissante pour des biens en périphérie.
Montpellier : des écarts importants selon les quartiers
À Montpellier, les prix varient considérablement selon les quartiers et les types de biens. Pour les appartements, les prix oscillent entre 2 300 € et 5 000 € /m², tandis que pour les maisons, la fourchette se situe entre 2 600 € et 5 400 € /m². Le prix moyen d'acquisition est d'environ 3 550 € /m².
Malgré une légère augmentation des négociations (2 points de plus que l'année précédente), les statistiques globales ne montrent pas de baisse majeure sur le premier semestre, certains observateurs évoquant même une hausse.
Quartiers prisés et investissements
Toulouse : Saint-Cyprien en tête
À Toulouse, le quartier Saint-Cyprien se démarque comme le plus recherché pour une résidence principale. Il offre un cadre de vie agréable, des commerces de proximité, des espaces verts, et une excellente desserte en transports. Sa situation géographique permet également un accès facile au périphérique toulousain, un atout considérable pour les actifs.
Pour les investissements locatifs, les quartiers de Compans-Caffarelli et du centre-ville sont particulièrement recommandés, notamment pour la colocation. Les studios et petits appartements y sont très prisés par les locataires.
Montpellier : diversité des quartiers attractifs
À Montpellier, plusieurs quartiers se distinguent pour les résidences principales :
- Port Marianne : l'un des plus chers, avec des constructions récentes et très recherchées.
- Les Beaux-Arts, Antigone, Boutonnet et les Arceaux : prisés pour leur cadre de vie à vélo, leurs marchés, commerces de proximité, et leur situation proche du centre et des écoles.
Pour les investissements locatifs, la tension locative se fait sentir sur l'ensemble de la ville. Les quartiers Hôpitaux-Facultés, Boutonnet et l'Ecusson sont considérés comme des valeurs sûres, mais avec des prix d'achat plus élevés. Des quartiers intermédiaires comme Gambetta, Lemasson ou Mas Drevon offrent des alternatives intéressantes avec des prix au mètre carré plus abordables.
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Profil des acquéreurs et comportements d'achat
Dans les deux villes, on observe une évolution des profils d'acquéreurs et de leurs comportements :
- À Toulouse, on note une diversification des profils, avec une augmentation des primo-accédants et des investisseurs.
- À Montpellier, on remarque une augmentation des femmes seules, tant pour la résidence principale que pour l'investissement.
Les acquéreurs semblent plus prudents dans leur prise de décision.
À Montpellier, on distingue deux types de comportements :
- Ceux qui sont dans l'obligation d'acheter cherchent une objectivité sur le marché, souvent désorientés par les informations contradictoires des médias et de leur entourage.
- Ceux qui avaient un projet non urgent ont tendance à le différer légèrement.
À Toulouse, les acheteurs sont réactifs dans leur recherche mais prennent plus de temps pour la décision finale d'achat.
Négociations et contexte économique
Dans les deux villes, on constate une augmentation des négociations de prix :
- À Toulouse, les négociations sont plus fréquentes qu'auparavant.
- À Montpellier, on observe un gain de 2 points en termes de négociation par rapport à l'année précédente. Les propriétaires semblent plus enclins à accepter les premières propositions des acheteurs ayant un profil fiable.
Le contexte politique récent ne semble pas avoir eu d'impact significatif sur les transactions en cours dans les deux villes. Cependant, à Montpellier, on note une légère hésitation supplémentaire dans la prise de décision.
Focus sur les passoires thermiques
L'intérêt pour les biens nécessitant une rénovation énergétique est croissant dans les deux villes :
- À Toulouse, la difficulté majeure réside dans la recherche d'artisans compétents à des prix raisonnables.
- À Montpellier, bien que ce sujet reste un point de crispation pour les acheteurs, il représente une opportunité pour les chasseurs immobiliers. Ces derniers peuvent aider les clients à voir au-delà des contraintes apparentes et à transformer ces biens en opportunités intéressantes.
Que peut-on acheter avec 200 000 € ?
À Toulouse
Un studio ou un petit deux-pièces dans des quartiers comme Saint-Michel ou Saint-Aubin.
À Montpellier
- Un T3 dans les quartiers intermédiaires
- Un T4 dans les quartiers populaires, voire même deux T4 dans certains secteurs
- Un studio ou un T2 dans les quartiers les plus recherchés
Pour conclure
Le marché immobilier en Occitanie, représenté ici par Toulouse et Montpellier, montre des signes de stabilisation après plusieurs années de hausse continue. L'évolution des modes de travail et des critères de recherche, notamment l'importance accordée aux espaces extérieurs et à la performance énergétique, façonne de nouvelles tendances sur le marché.
Malgré quelques ajustements de prix et une augmentation des négociations, le marché reste dynamique, porté par la diversité des profils d'acquéreurs et l'attrait persistant de ces deux métropoles du sud de la France.
L'accompagnement par des professionnels, comme les chasseurs immobiliers, semble jouer un rôle croissant dans la concrétisation des projets d'achat, grâce à leur offre d'une expertise précieuse dans un contexte de marché en évolution.
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