Achat Immobilier : 51 % des Français prêts à se lancer
Les Français affichent un regain d'intérêt pour l'achat immobilier en cette fin d'année 2024, bien que l'intention d'achat ait légèrement diminué depuis le début de l'année. Selon l'étude réalisée par Guy Hoquet en collaboration avec YouGov, 51 % des Français envisagent de devenir propriétaires dans les 12 prochains mois, malgré des inquiétudes persistantes liées aux prix élevés et aux difficultés de financement. Leur motivation principale reste la constitution d’un patrimoine, tout en cherchant à s'installer dans un cadre de vie plus serein et paisible.
Les Français affichent un regain d'intérêt pour l'achat immobilier en cette fin d'année 2024, bien que l'intention d'achat ait légèrement diminué depuis le début de l'année. Selon l'étude réalisée par Guy Hoquet en collaboration avec YouGov, 51 % des Français envisagent de devenir propriétaires dans les 12 prochains mois, malgré des inquiétudes persistantes liées aux prix élevés et aux difficultés de financement. Leur motivation principale reste la constitution d’un patrimoine, tout en cherchant à s'installer dans un cadre de vie plus serein et paisible.
En dépit d’une conjoncture économique encore instable, plus de la moitié des Français (51 %) se déclarent prêts à acheter un bien immobilier dans les 12 prochains mois. C’est ce que révèle la deuxième vague de l’étude exclusive Guy Hoquet réalisée avec YouGov. Cependant, ce chiffre marque une légère baisse par rapport à mai 2024, où 55 % des sondés manifestaient la même intention.
Cette diminution est en grande partie liée à une baisse des taux d’intérêt jugée insuffisante, alors que les prix de l’immobilier restent élevés. De plus, l’apport personnel requis, souvent porté à 20 % du prix du bien, constitue un obstacle important, en particulier pour les primo-accédants. Ainsi, seuls 40 % des locataires souhaitent encore devenir propriétaires, contre 45 % en janvier.
Des motivations variées : se constituer un patrimoine et améliorer son cadre de vie
Les Français qui envisagent un achat immobilier sont portés par diverses motivations. Pour 34 % des personnes interrogées, la principale raison reste la volonté de se constituer un patrimoine. Dans un contexte économique incertain, l’immobilier est perçu comme un investissement solide, capable de sécuriser l’avenir.
En parallèle, 26 % des acheteurs potentiels cherchent à améliorer leur qualité de vie. Ils souhaitent avant tout un meilleur cadre de vie, avec plus d’espace, de luminosité, et la possibilité de profiter d’un extérieur, que ce soit un balcon, une terrasse ou un jardin. Cette quête de bien-être et de confort se retrouve particulièrement dans les grandes agglomérations où la tranquillité devient un critère essentiel.
Ainsi, plus que jamais, les futurs acquéreurs sont en quête de calme et de sérénité, avec un fort désir de se sentir bien chez eux. Ces besoins sont devenus centraux dans leur projet d'achat, transformant l'immobilier en bien plus qu'une simple transaction, mais un véritable choix de vie.
Entre craintes et concessions : les défis à surmonter
Malgré leur volonté d'acheter, les futurs acquéreurs se heurtent encore à plusieurs obstacles qui freinent leur projet immobilier. Les préoccupations financières sont au cœur de ces inquiétudes, avec 30 % des personnes interrogées qui craignent que les prix de l’immobilier soient trop élevés. Ce chiffre est en hausse de 3 points par rapport à la première vague de l’étude, réalisée en début d’année, ce qui témoigne d'une persistance des tensions sur le marché.
En outre, 16 % des sondés expriment des préoccupations liées au financement, bien que cette part ait légèrement diminué (-2 points) par rapport à janvier. Le coût de l'apport personnel, souvent fixé à 20 % du prix du bien, constitue un véritable obstacle, en particulier pour les primo-accédants. Cette exigence pousse certains acheteurs potentiels à reporter leur projet ou à revoir leurs ambitions à la baisse.
Un autre défi majeur concerne la difficulté de trouver le bien immobilier correspondant à leurs attentes. Pour 20 % des personnes interrogées, l'accès au bien idéal reste un frein, un chiffre stable depuis la dernière étude. La concurrence sur le marché, combinée à des critères spécifiques tels que l’emplacement, la taille ou l'agencement du bien, contribue à rendre la recherche plus complexe.
Face à ces difficultés, les acheteurs semblent prêts à faire des concessions pour concrétiser leur projet. Par exemple, la demande pour un extérieur, qui reste importante pour 48 % des acheteurs, a tout de même reculé de 4 points par rapport à la vague précédente. De même, la superficie du logement et le nombre de chambres perdent chacun un point par rapport aux résultats de janvier.
Toutefois, alors que les acheteurs sont enclins à revoir à la baisse leurs exigences matérielles, des critères liés au bien-être personnel progressent fortement. Le calme, désormais un critère essentiel pour 41 % des sondés (+3 points), et l’absence de vis-à-vis (24 %, +2 points) deviennent des priorités dans le choix d’un bien. Cela illustre un changement dans les attentes des acheteurs, qui valorisent davantage la qualité de vie que l’immobilier peut leur offrir.
Ces concessions montrent une évolution dans les comportements d’achat. Les acquéreurs sont plus flexibles sur certains critères matériels mais demeurent attachés à des éléments qui impactent directement leur confort quotidien, comme la tranquillité ou l'intimité, reflétant leur aspiration à une vie plus apaisée.
L’immobilier reste un investissement sûr
Malgré les défis, l’immobilier continue d’être perçu comme un placement sécurisé par les Français, en particulier dans un contexte économique incertain. Les professionnels de l’immobilier ont un rôle crucial à jouer pour rassurer les acheteurs et les accompagner dans la réalisation de leur projet.
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