Penser en prix/m2, le piège classique à éviter
Il faut bien comprendre que le principe du prix/m² est trop limité. Dans la réalité, le prix de vente ne dépend pas que de la surface. Cela ne représente donc pas un indicateur pertinent de “bon prix”.
En premier lieu, la localisation compte : vous payez aussi l’emplacement. On comprend donc que le prix/m² moyen d’une ville n’est pas un indicateur assez pertinent. Il faudra se baser sur le prix de vente d’un quartier spécifique. On donne alors souvent un prix/m² correspondant à l’adresse. Mais ce n’est toujours pas assez précis ! À surface et adresse égale, le souplex plein nord n’aura pas le même prix que le dernier étage plein sud avec une vue incroyable ! Il est donc plus juste de dire que vous allez payer un prix au m²/localisation/prestations car votre prix dépend bel et bien de ces 3 critères.
D’autres subtilités s’ajoutent aussi à cela. Par exemple, le prix/m² d’un studio ne sera pas le même que le prix/m² d’un 250 m² à la même adresse. En effet, plus le bien est grand et moins il sera cher au m². C’est pour cela que les petites surfaces peuvent paraître chères à première vue.
Enfin, la rareté d’un bien affecte nécessairement son prix/m². Si le bien est extraordinaire, vous payez le prix de l’unique, c’est-à-dire un prix potentiellement hors marché.
Sachez que les sites dévoilant des prix/m² généraux n’intègrent pas toujours les frais d’agences et utilisent des données des mois passés, ce qui rend les résultats obsolètes dans les zones tendues où les prix de vente fluctuent rapidement. Évitez donc de baser votre jugement sur les prix/m² affichés sur certains sites, qui ont tendance à fausser fortement la réalité du marché.